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Après la ménopause : quelles solutions durables contre la sécheresse vaginale ?
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Publié par Isabelle Eustache, journaliste santé le 11/04/2017 - 16h30
Après la ménopause, de nombreuses femmes souffrent de sécheresse vaginale, pouvant fortement affecter leur vie sexuelle. Trois méthodes s’offrent à elles. Zoom sur les deux nouvelles méthodes non hormonales.
SOMMAIRE
Sécheresse vaginale : les solutions durables
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Le traitement hormonal de la ménopause
À la ménopause, l’interruption de la sécrétion des hormones sexuelles s’accompagne souvent d’une myriade de symptômes, dont le plus connue est représenté par les bouffées de chaleur. Il en existe beaucoup d’autres, qui ne sont pas inéluctables eux non plus et d’intensité très variable selon les femmes : troubles de l’humeur, du sommeil, gêne urinaire, amincissement de la peau, et aussi une sécheresse vaginale qui peut avoir de fortes répercussions dans les relations sexuelles. La solution classique consiste à mettre en place un traitement hormonal substitutif de la ménopause. Malheureusement, pour beaucoup de femmes, ce traitement hormonal n’est pas toujours efficace contre la sècheresse vaginale.
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Le traitement local de la sécheresse vaginale
Les médecins prescrivent donc une crème à base d’œstrogène à appliquer localement 2 à 3 fois par semaine. Ce traitement alternatif n’est cependant pas toujours bien suivi par les femmes, car très peu pratique… Certaines femmes présentent par ailleurs des contre-indications aux hormones (par exemple en cas d’antécédent de cancer du sein). Une femme peut également utiliser des lubrifiants non hormonaux, et même s’ils sont efficaces, ils le sont moins rapidement et de manière moins nette.
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L'hypnose a le pouvoir de nous changer
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L'EFT: Libérez vos émotions
http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Methodes/Articles-et-Dossiers/L-EFT-pour-liberer-vos-emotions/4?fbclid=IwAR1gzGajS9bgCp3lKjjqnrFE4lswsTime69xAFjW3_PLNvdRb6DpKHdhu8A
Libido en baisse
La baisse de désir, le manque de libido sont souvent associés à des facteurs psychologiques. Plus complexe que cela, la libido, qui vient du latin signifiant désir, se nourrit en réalité de plusieurs éléments. Elle dépend de la sécrétion d’hormones (testostérone notamment) ainsi que des facteurs environnementaux et psychologiques. La fatigue générale, le stress, la dépression, mais aussi la maladie et certains médicaments peuvent entrainer une baisse du désir. Citons les antidépresseurs, comme les anxiolytiques et les hypnotiques, beaucoup de traitements cardiovasculaires dont les hypotenseurs (notamment les bêta-bloquants), les médications pour la prostate (en ce cas les alphas bloquants), les traitements anti hormonaux, voire même ceux destinés à la repousse capillaire.
Chez la femme, la libido est aussi influencée par le moment du cycle et les changements hormonaux qui surviennent tout au long de la vie (grossesse, ménopause...). La pilule aussi est parfois suspectée de faire baisser la libido.
Agir sur la fatigue
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Si l’absence de désir de l’un des deux partenaires empoisonne la relation de couple, il peut être utile de consulter notamment pour réaliser un bilan hormonal et déterminer les causes du blocage. En l’absence de pathologie, voici quelques pistes pour retrouver le chemin du plaisir :
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Pratiquez régulièrement une activité physique et limitez le stress qui joue sur l’humeur et sur la libido.
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Pour les hommes, limitez le tabac et l’alcool qui ont une influence négative sur l’érection.
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Mangez varié et équilibré pour éviter toute carence, source de fatigue. Pensez aux aliments riches en oméga 3 (poisson), en zinc (fruits de mer, germes de blé…) et en arginine (avoine, viande rouge, lait…).
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Prenez du temps pour vous et pour votre couple afin de retrouver l’énergie et réveiller le désir.
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Les plantes du désir
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Les plantes et les aliments ont toujours été utilisés pour booster la libido. La réputation de certaines plantes a traversé les siècles et dans certains cas les études scientifiques sont venues confirmer l’usage traditionnel.
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Le ginseng est particulièrement réputé pour lutter contre la fatigue sexuelle. Considéré comme puissant aphrodisiaque notamment en Asie, c’est aussi un excellent stimulant général. L’OMS reconnait l’usage traditionnel du ginseng contre l’impuissance. Des études suggèrent que les ginsénosides qu’il contient agissent sur le taux de prolactine, augmentant ainsi la libido (1). Le ginseng se consomme en comprimés ou en tisane (1 cuillère à café de poudre par tasse).
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Il pourra être associé au tribulus . Cette plante originaire d’Inde s’est forgé une solide réputation de plante aphrodisiaque, on la surnomme parfois « Viagra® naturel ». Elle aurait notamment un effet positif sur le taux de testostérone, hormone principale de la libido. On la trouve essentiellement sous forme de gélules d’extrait sec à prendre pendant quelques semaines. Soyez attentif aux doses de principes actifs qui varient selon les fabricants.
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De même la maca, originaire des Andes, est habituellement conseillée pour stimuler le désir sexuel. Riche en vitamines et en minéraux, elle aurait également des vertus sur la fertilité et la dysfonction érectile (2). On la recommande aussi aux femmes en période de ménopause. On la trouve uniquement sous forme sèche, généralement en gélules.
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Moins exotique, l’avoine est riche en nutriments, vitamines et contient de l’avenine et de l’argénine considérées comme ayant des effets sur le système nerveux. Il stimulerait la production de testostérone . On le recommande comme stimulant général et sexuel. De même l’ortie, plante commune et connue pour ses propriétés urticantes est parfois recommandée en cas de fatigue sexuelle ; tout comme la coriandre, stimulante et excitante. On en consomme les graines.
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Le safran , déjà cité par Dioscoride et Pline dans l’Antiquité, il aurait notamment un rôle à jouer chez la femme, car il aiderait à lubrifier les muqueuses vaginales et augmenterait la libido féminine. Comptez 1 g par litre d’eau en infusion, à raison de 2 à 3 tasses par jour. Le véritable safran est une épice très chère qui ne doit pas être confond avec le curcuma.
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Citons enfin le gingembre dont la réputation d’aphrodisiaque n’est plus à faire, il entraîne un afflux de sang et une sensation de chaleur qui peut provoquer le désir. A préparer en décoction : 1 cuillère à café de poudre de gingembre pour un bol d’eau ou comme aliment...
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Initialement publié par Audrey Gast le 05/10/2015 - 12h55 et mis à jour par Audrey Gast le 18/10/2016 - 16h38
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En savoir plus sur http://www.e-sante.fr/fatigue-sexuelle/2/guide/1234#XuJriHUF5KFoblvD.99
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